Le travail émotionnel, également appelé gestion émotionnelle au travail, fait référence à l’effort mental et émotionnel que les individus déploient pour réguler leurs émotions afin de s’adapter aux exigences de leur travail. Cela implique souvent la nécessité de masquer ou de modérer ses propres émotions pour répondre aux attentes professionnelles, qu’elles proviennent de collègues, de clients ou de l’organisation elle-même.
Il existe deux principaux types de travail émotionnel :
Surface Acting (l’acte en surface)** : Cela se produit lorsque les individus modifient simplement l’expression externe de leurs émotions sans nécessairement changer leurs sentiments intérieurs. Par exemple, un employé peut sourire même s’il se sent contrarié.
Deep Acting (l’acte en profondeur) : Cela implique une modification réelle des émotions intérieures pour correspondre aux exigences du travail. Dans ce cas, l’individu essaie de changer ses sentiments internes pour correspondre à ce qui est attendu dans une situation professionnelle.
Les conséquences du travail émotionnel peuvent être variées, tant sur le plan individuel que professionnel. Voici quelques-unes des conséquences possibles :
Épuisement émotionnel : Le travail émotionnel peut conduire à un épuisement émotionnel, où les individus ressentent une fatigue accrue due à la constante régulation de leurs émotions.
Stress : La nécessité de gérer constamment ses émotions peut entraîner un niveau élevé de stress, en particulier lorsque les attentes émotionnelles sont élevées.
Satisfaction au travail : Le travail émotionnel peut influencer la satisfaction au travail, en particulier si les individus doivent fréquemment masquer leurs véritables émotions.
Bien-être mental : Des niveaux élevés de travail émotionnel peuvent être liés à des problèmes de bien-être mental, y compris l’anxiété et la dépression.
Qualité des interactions sociales : Le travail émotionnel peut influencer la qualité des interactions sociales au travail. Des émotions authentiques et positives sont souvent associées à des interactions plus saines.
Performance au travail : Bien que le travail émotionnel puisse être nécessaire dans de nombreuses professions, il peut également avoir des conséquences sur la performance au travail, en particulier si la régulation émotionnelle est excessive.
Il est important de noter que le travail émotionnel peut varier en fonction du type de travail, de l’industrie et de la culture organisationnelle. Certaines professions exigent davantage de travail émotionnel que d’autres, et certaines cultures organisationnelles peuvent encourager ou décourager certaines expressions émotionnelles.